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Le suicidé de La Ricamarie - Marc Wluczka

15,90 

Auteur : Marc Wluczka

Catégorie : Policier / Polar social & historique

Paru le : 02/11/2017

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En 1947, au fond du puits Pigeot, près de La Ricamarie, une explosion fait un mort et un blessé. En 1982, un étrange suicide au gaz est découvert dans un immeuble de La Ricamarie. Rien, a priori, ne relie les deux événements, somme toute banals.

ISBN 978-2-490098-05-7

Format 14*21cm

172 pages

 

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ISBN 978-2-490098-10-1 (EPUB)

ISBN 978-2-490098-11-8 (MOBI)

ISBN 978-2-490098-12-5 (PDF)

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La quatrième de couverture

— Pour parler franchement, le suicide me paraît peu probable.
— Et pourquoi ?
— D’abord les gens qui font ça au gaz prennent en général des médicaments avant, genre somnifère. On n’en a pas retrouvé. Par contre, j’ai une ordonnance de son toubib avec une prescription d’Aldomet.
— C’est un médicament pour la tension n’est-ce pas ?
— Oui, monsieur. Pangaud est allé chez le médecin le jour même de sa mort. J’ai trouvé la boîte intacte, achetée sans doute quelques heures avant. Donc il n’a pas pris de médicament avant-hier soir. Par ailleurs, à l’hôpital on m’a signalé une grosse bosse à l’occiput.

 

En 1947, au fond du puits Pigeot, près de La Ricamarie, une explosion fait un mort et plusieurs blessés.
En 1982, un étrange suicide au gaz est découvert dans un immeuble de La Ricamarie.
Rien, a priori, ne relie les deux événements, somme toute banals. Mais c’est sans compter l’intuition de Walkowiak, ou Walko, comme il se fait appeler depuis son enfance en raison de la difficulté qu’ont les autres à prononcer son nom. Simple flic à Saint-Étienne, Walko suit une piste qui risque bien de l’expédier très loin, vers ce que l’Homme a de plus noir.

Interview de l'auteur : Marc Wluczka

Les Éditions Inspire : Quel a été le déclic qui vous a amené à écrire votre premier texte ?

Marc : C’était en 1994. On était en plein cœur de l’épidémie de Sida et je faisais partie des responsables de ce dossier. J’avais personnellement côtoyé des gens qui m’étaient chers et qui étaient morts. Et des médecins qui se battaient le dos au mur. J’étais sous pression, et je voulais dire ce que c’était d’être épuisé. Alors j’ai écrit La Consultation, ma première pièce de théâtre. Elle a été jouée 30 fois.

Les Éditions Inspire : Vous êtes médecin, avez été pendant 19 années élu du 20e arrondissement de Paris. Comment partagiez-vous votre temps entre médecine, politique et écriture  ?

Marc : Je dors peu… J’aime écrire et donc je trouve le temps. À mon rythme. Mon expérience d’élu m’a inspiré une pièce de théâtre. Je ne pense pas que je ferai à nouveau de la politique. J’ai pris de la distance et c’est très bien comme ça. Je n’étais pas un politicien de métier, aussi ça n’a pas été difficile de passer à autre chose. En revanche, médecin, c’est tout autre chose, c’est plus qu’un métier. Je ne cesserai jamais de l’être.

 

Les Éditions Inspire : Pourquoi avoir choisi la région stéphanoise et les années 40 comme contexte de votre dernier polar ?

Marc : J’ai passé plusieurs années de ma vie à Saint-Étienne. C’était au moment du déclin de la ville, quand tout ce qui avait fait sa force s’écroulait. Comme toutes les époques de changement c’était intéressant mais aussi violent et même cruel. Beaucoup de gens de la cinquantaine (à l’époque) déprimaient. Les jeunes partaient. Les vieux disparaissaient et leurs expériences de vie disparaissaient avec eux. J’ai même fait mon mémoire de spécialiste en Santé Publique sur la toxicomanie à Saint-Étienne. Ça m’a donné l’occasion d’apprendre beaucoup de choses même si dans les faits je n’y ai que très peu travaillé. 

  

Les Éditions Inspire : Dans Le suicidé de La Ricamarie, Walko, le héros, est fils d’immigrés polonais. En quoi était-il important pour vous de parler d’immigration, thème omniprésent dans le roman ?

Marc : Je suis un petit-fils d’immigrés polonais. L’immigration polonaise à laquelle appartenaient mes grands-parents n’est pas la même que celle décrite dans l’histoire, mais tout ce qui a trait à la Pologne m’intéresse. Cela vient du fait qu’il n’y a pas un jour de ma vie sans que je ne doive épeler mon nom. W-L-U-C-Z-K-A. En polonais cela désigne une pelote de laine. Aujourd’hui je l’épelle directement, c’est plus simple. Donc, même si je ne suis pas immigré, moi-même, il y a tous les jours quelque chose qui me rappelle d’où je viens. C’est le cas de Walko, mon héros, si on peut le nommer ainsi. Mais je suis aussi de la Haute-Loire par ma mère, et j’y ai exercé comme médecin pendant six ans. La Haute-Loire a une grande place dans le roman : c’est de là que tout part. On oublie que beaucoup d’immigrés en France ont été des immigrés de l’intérieur. Une grande partie des Stéphanois sont des gens de la Haute-Loire qui l’ont quittée pour venir travailler à Saint-Étienne. À l’époque où je vivais là-bas ils étaient très très nombreux.

Les Éditions Inspire : Le suicidé de La Ricamarie nous plonge au cœur de Saint-Étienne dans les années minières d’après-guerre. Comment êtes-vous parvenu à retranscrire avec une telle précision la région et son histoire  ?

Marc : J’ai connu de près des personnes qui avaient été très impliquées dans les évènements historiques survenus aux différentes époques où le roman se situe. Ces personnes avaient envie d’en parler parce qu’elles sentaient bien que leur temps finissait. J’ai écouté, j’ai observé. Mais d’un autre côté, cela ne constitue « que » le décor de l’histoire. L’Histoire avec un grand H est en effet la trame de fond d’une « petite » histoire que j’ai, elle, entièrement inventée.

 

Les Éditions Inspire : Un dernier mot sur votre expérience d'édition chez nous ?

Marc : Les Éditions Inspire ont secoué ma tendance naturelle à la facilité. Je me suis rendu compte qu’il fallait encore que j’apprenne.

La presse en parle

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