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Eva Dézulier

Eva Dézulier

Mes infos :

Je suis née en 1989

Ma ville : Saint-Etienne

Ma région : Loire (42)

Eva Dézulier a grandi à Toulouse, où elle a vécu une enfance paisible. Et puisque les gens heureux n’ont pas d’histoire, elle s’est très tôt mise à s’en imaginer. La lecture, d’abord, lui donne ses premiers émerveillements, et transforme son ennui de petite fille en un temps rare et précieux.

Rapidement, elle trouve dans la poésie un autre moyen de rêver. Elle s’applique à compter les syllabes ; avec la ferveur et l’aplomb de l’enfance, elle décrit des couchers de soleil et des peines de cœur.

L’école lui apporte de nouvelles lectures et de nouveaux sujets de rêverie, et elle délaisse la poésie pour lire des romans et des revues scientifiques.

Elle poursuit des études de lettres à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, et ce n’est qu’après avoir passé l’agrégation qu’elle renoue avec le plaisir de l’écriture.

Aujourd’hui professeure dans un lycée près de Saint-Etienne, et maman d’un petit garçon, elle compose des nouvelles, des poèmes et des romans.

Sa préférence va à l’imaginaire, loin de tous les récits à message ou de tous les discours prisonniers du réel, car elle est persuadée que c’est lorsque la littérature nous ramène à la vie de façon inattendue qu’elle joue son rôle et qu’elle peut vraiment nous transformer.

Ma nouvelle : 

Le portrait "Inspire"

Votre livre de chevet actuel ?

Zabor ou les psaumes, de Kamel Daoud, que je m’apprête à commencer. En dessous, il y a La recherche du temps perdu, que j’arriverai bien à terminer ! 

 

Le livre que vous aimez relire ?

Harry Potter !

 

L'auteur que vous auriez aimé être

Romain Gary pour son humanité ; Julien Gracq pour son style.

 

Pourquoi écrivez-vous ?

C’est peut-être ça, le propre de l’homme, finalement : inventer des histoires. Des histoires qui parlent de la vie, mais qui ne racontent pas forcément la vie, qui ont un rapport profond et mystérieux avec la vie.

 

Ordinateur ou Stylo ?

Je commence sur papier : je note mes idées sur un carnet, des scènes, des mots évocateurs, puis un plan précis, une frise chronologique, une carte… Ensuite, pour la rédaction, j’utilise l’ordinateur, car j’ai souvent besoin de faire des recherches au fil de l’écriture, et de consulter le dictionnaire. Mais il m’arrive aussi d’écrire dans l’urgence, dans des lieux ou des moments inopportuns : en voiture (j’utilise bien sûr un dictaphone !), dans une salle d’attente, ou au milieu de la nuit. Mon téléphone se remplit alors de bribes de récits en désordre, que je démêle et que j’assemble le soir.

 

Le livre qui a changé votre vie ?

J’hésite entre Les racines du ciel de Romain Gary, et L’idiot de Dostoïevski.

 

Jour ou Nuit ?

J’aime autant les rêveries du jour que les songes de la nuit.

 

L'angoisse de la page blanche ?

C’est un problème que je ne rencontre pas, parce que quand je commence à rédiger, il y a bien longtemps que ma page n’est plus blanche ! Je fais des plans, d’autres plans plus précis, et encore des plans de chaque chapitre...

 

Un mot pour définir ce qu'est l'écriture pour vous

Une compagne familière.

 

Un rêve ?

Vivre près de la mer.

Mes livres

Porté disparu

Aurélien est en route pour rejoindre sa grand-mère près du lac de Constance. Au cours de son voyage en train, il se fait aborder par un inconnu qui lui raconte l’objet de son voyage : enquêter sur la disparition mystérieuse d’un homme dont il serait le sosie, à tel point qu’il a déjà été interpellé quatre fois par la police sur le signalement d’un témoin. Amateur de casse-tête, Aurélien abandonne alors sur un coup de tête lac de Constance et grand-mère pour suivre cet inconnu dans une étrange aventure qu’il n’est pas près d’oublier.

Catégorie : Nouvelles

Publié le : 23/02/2018