Porté disparu - Eva Dézulier
Nouvelle
1,00 €
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Aurélien est en route pour rejoindre sa grand-mère près du lac de Constance. Au cours de son voyage en train, il se fait aborder par un inconnu qui lui raconte l’objet de son voyage : enquêter sur la disparition mystérieuse d’un homme dont il serait le sosie, à tel point qu’il a déjà été interpellé quatre fois par la police sur le signalement d’un témoin. Amateur de casse-tête, Aurélien abandonne alors sur un coup de tête lac de Constance et grand-mère pour suivre cet inconnu dans une étrange aventure qu’il n’est pas près d’oublier.
Question de Format / Lecture du texte
L'achat de la nouvelle vous donne accès aux trois formats numériques : Epub, Mobi et Pdf ; vous pourrez donc lire le texte sur liseuse, tablette, smartphone, ordinateur, ou l'imprimer.
Format : numérique (31 pages)
ISBN 978-2-4900098-29-3 (EPUB)
ISBN 978-2-4900098-28-6 (MOBI)
ISBN 978-2-4900098-30-9 (PDF)
Interview de l'auteur : Eva Dézulier
Les Éditions Inspire : Eva, pourquoi choisir le format court pour écrire, pouvez vous nous dire ce qui vous attire dans le genre "nouvelle" ?
Eva : J’aime la densité de la nouvelle, dire beaucoup avec peu de mots, rechercher des formules ou des images évocatrices, et mettre en œuvre une atmosphère avec peu de moyens.
Je pense aussi que le format court se prête particulièrement bien à l’imaginaire. Ce n’est pas un hasard s’il existe une tradition de la nouvelle fantastique ou du conte. Faire entrevoir un univers et donner l’impression qu’il existe, qu’il déborde du cadre du récit bref, c’est quelque chose qui m’intéresse.
J’ai un esprit plutôt synthétique : j’aime bien pouvoir embrasser toute l’intrigue dans ma tête, visualiser la construction d’ensemble, pour jouer avec la structure du texte. C’est plus facile avec un format court. Je me sens à l’aise pour maîtriser une matière plus restreinte.
Les Éditions Inspire : Depuis quand écrivez-vous ?
Eva : J’ai commencé à écrire en même temps que j’ai appris à lire. J’ai d’abord essayé de composer des poèmes : j’ai écrit beaucoup de vers entre six et dix-sept ans. Mais mes textes avaient malgré tout quelque chose de narratif. Même en poésie, j’ai tendance à raconter des histoires. Je me suis aussi essayée à la nouvelle et j’ai amorcé quatre romans que je n’ai jamais terminés.
Ensuite, pendant mes études en classe préparatoire puis à l’ENS de Lyon, j’ai totalement cessé d’écrire. À ce moment-là, mon approche de la littérature changeait, s’affinait un peu, j’avais de nouvelles découvertes à assimiler.
Ce n’est qu’en 2015 que j’ai repris l’écriture, avec une règle d’or : je finis tout ce que je commence. J’ai alors cherché à partager mes textes avec des lecteurs, et je me suis lancée dans le projet de travailler avec des éditeurs.
Les Éditions Inspire : Qu’est-ce qui vous pousse à prendre le stylo ? Quand vous dites-vous : je vais écrire une nouvelle sur ce sujet ? D’où tirez-vous votre inspiration ?
Eva : Pour ma nouvelle Porté disparu, l’inspiration m’est venue d’un authentique rêve ! Il était d’une netteté saisissante et très construit : il y avait même une chute ! Tout le travail a consisté à retranscrire avec les mots justes l’impression très forte qu’il m’avait laissée.
Mais il est très rare que j’écrive à partir d’un rêve. En général, l’idée d’un nouveau texte se forme petit à petit dans ma tête. Cela ressemble un peu à la formation d’une planète : deux ou trois éléments s’assemblent, puis d’autres poussières d’idées éparses, qui traînaient là sans que je sache comment les exploiter, viennent s’y agréger. Ce sont souvent des ingrédients assez hétéroclites, une image, un personnage, un mot qui m’attire, qui se combinent finalement d’une façon qui me plaît.
Je n’écris jamais dans le but de faire passer un message : je pars du principe que si une histoire peut se résumer à une « leçon » finale, c’est que la leçon suffisait, et que ce n’était pas la peine d’écrire l’histoire ! La fiction, c’est comme le rêve : ça ne s’interprète pas si facilement que ça. On y trouve des bribes de réalité, mais déformées, réarrangées de façon à révéler l’inattendu.
Les Éditions Inspire : Comment écrivez-vous ? Avez-vous besoin d’un plan détaillé, connaissez-vous toute l’histoire avant de commencer l’écriture à proprement parler (et notamment la chute) ?
Eva : Je suis très méthodique. Je commence par prendre des notes, assembler suffisamment de matière. Je fais énormément de recherches tout au long de l’écriture. Elles ne se retrouvent pas nécessairement dans le texte, mais je prends le temps de flâner, de rêvasser, de m’intéresser à divers domaines de connaissance.
Puis je construis des plans : un plan global, un plan très détaillé, puis des plans pour chaque partie, et chaque chapitre… et même chaque scène ! Je prévois de changer de point de vue, d’insérer un passage descriptif, ou un dialogue. Ces plans changent évidemment en cours de route : je n’arrête pas de les refaire, mais pourtant j’en ai besoin.
Finalement, pendant la rédaction elle-même, je me consacre presque uniquement à trouver le mot juste pour dire ce que j’ai en tête. C’est pourquoi je travaille toujours avec un dictionnaire.
Les Éditions Inspire : Des envies de romans ?
Eva : J’ai deux projets de ce côté-là. D’abord, je suis en train d’écrire un roman de science-fiction, qui rassemble les différentes caractéristiques de mon écriture. Il se situe dans un univers imaginaire : c’est un récit de voyage, une épopée spatiale plus précisément. En même temps, j’y laisse libre cours à mon attrait pour les formes poétiques et à mon attention aux mots.
Je suis aussi en train de terminer un roman d’aventures pour un public adolescent. La littérature jeunesse fait aussi partie de mes centres d’intérêt. En fait, je m’y prends de la même façon que pour écrire un texte destiné aux adultes, car je considère que les enfants (ou les adolescents) sont des lecteurs à part entière. Il n’y a jamais d’enjeu éducatif dans mes récits jeunesse, au contraire, je privilégie la liberté de rêver. C’est donc la même démarche que pour mes autres textes, à ceci près qu’il se joue quelque chose de crucial dans les livres pour enfants : c’est là que l’on va donner ou non le goût de la lecture pour toute la vie.
Les Éditions Inspire : Un dernier mot sur votre expérience d'édition chez nous ?
Eva : J’ai apprécié la démarche des Éditions Inspire : les corrections visent vraiment la qualité du texte, on sent que c’est le goût de raconter des histoires qui guide l’avancée du travail. J’ai aussi aimé la facilité de communication avec l’éditrice, son amabilité et sa rigueur.
La presse en parle
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