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Fabrice Décamps

Fabrice Décamps

Mes infos :

Je suis née en 1973

Ma ville : Nantes

Ma région : Haute-Bretagne

Né à Montreuil, en 1973, Fabrice Décamps se passionne très tôt pour la lecture, la musique et le cinéma. À la charnière entre enfance et adolescence, c’est dans ce même élan irrépressible, le déploiement d’une curiosité agissante, jamais rassasiée, que l’écriture s’impose à lui et ne le lâchera plus. Trouble intérieur qui ira crescendo, il rêve déjà tout haut de devenir romancier, mais il a tout juste onze ans et c’est une vocation presque inavouable. Pourquoi ne pas annoncer à ses parents qu’il brûle d’embrasser la carrière de trapéziste sans filet ou de montreur d’ours ?

Suite à une erreur d’aiguillage post-baccalauréat, qui lui vaut un certain détour, tout ce par quoi il doit en passer avant de s’y mettre vraiment, ce n’est qu’en 2003 que Fabrice prend en mains sa vie d’auteur, avec toute la naïveté qui sied au débutant, vingt ans passés à noircir des pages de carnets n’ayant pas fait de lui un écrivain. Il s’attelle alors à l’élaboration de ce qu’il imagine être son futur premier roman, Le Sens de l’Eau, mais l’histoire qui germe peu à peu dans son esprit est pareille à un animal resté trop longtemps sans nourriture et il se laisse entraîner pendant près de dix ans dans une aventure très complexe qui, à ce jour, n’a pas son point final. Cependant, c’est par le biais de ce livre volumineux, réécrit trois fois, mais encore largement inachevé, qu’il est devenu auteur, à ses propres yeux. Il écrit son premier roman en 2014, Il nous reste le temps de, d’un genre plutôt fantastique. Depuis 2017, il s’essaie à des formes plus courtes, sans s’arrêter à un genre ou une tonalité particuliers. Friand d’intrigues à double fond et de fictions mordantes mettant en scène les pires travers de notre société, il écrit avec des mots, avec la sueur d’un artisan, avec de l’humour, de l’ironie, du cynisme s’il le faut, avec de la dureté, parfois, du fait que notre monde manque trop souvent de douceur, et avec de la douceur enfin parce qu’il n’en manquera jamais. Les nouvelles Chez Dan et Fiat Tenebris sont parus dans la revue l’Ampoule, n°23 et hors-série papier n°3.

La surenchère, L’accident, Quel homme serez-vous ce soir ? et En mémoire d’Arsène Klovatsky sont ses premières nouvelles à être éditées individuellement, en juillet 2018.

Rosa marchait d'un bon pas, parue en septembre 2018, est publiée chez 15k.

L'assassin parmi nous, nouvelle noire, est paru le 7 décembre 2018.

Le portrait "Inspire"

Votre livre de chevet actuel ?

L’Adieu aux armes d’Ernest Hemingway, Personne n’est parfait de Donald Westlake. 

 

Le livre que vous aimez relire ?

Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez, Un Roi sans divertissement de Jean Giono, Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand.

 

L'auteur que vous auriez aimé être

Celui que je serai demain, et les jours d’après.

 

Pourquoi écrivez-vous ?

Pour les plaisirs de mon âme sensible, l’amour des mots, par souci d’adéquation avec ma nature profonde, pour le sentiment de liberté que ça me procure, et certainement pour mettre à profit les ressorts très élastiques de mon imagination.

 

Ordinateur ou Stylo ?

Les deux, avec une préférence pour la sensualité et l’émotion liées à l’écriture manuscrite. Rien ne vaut le contact du stylo avec le papier, mais le traitement de texte l’emporte en termes d’efficacité, ce pour quoi je l’utilise davantage en phase d’écriture, à proprement parler, réservant surtout mes carnets A4 à petits carreaux lors de précieuses tempêtes de crâne visant à l’élaboration de mes intrigues, j’écris alors à voix haute, déroule le fil de mes idées, cherche des pistes. Avec l’ordinateur, le brouillon évolue en temps réel, dans l’élan du premier jet, comme des suivants. Une fois qu’on est à peu près satisfait d’une phrase, d’un paragraphe ou d’une page, il n’y a plus trace des pages qu’on aura écrites pour rien, afin que tout se tienne au mieux.

 

Le livre qui a changé votre vie ?

Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, lu à onze ans et qui a provoqué l’envie de faire pareil.

 

Jour ou Nuit ?

Les deux, mais tout dépend de mon planning. J’aime particulièrement la nuit, son ambiance, ses zones de repli et d’expansion, ses heures qui n’en sont plus, l’état mental dans lequel elle me plonge.

 

L'angoisse de la page blanche ?

Selon moi, ce n’est qu’une vue de l’esprit, une excuse de débutant, une somme de barrières qui ne sont que mentales : « J’ai plein d’idées, mais rien ne vient ». Dans l’idéal, un premier jet n’a que faire de la réflexion, laquelle a tendance à brider l’imagination. Il faut laisser venir ce qui vient sans jamais entrer en dialogue avec une quelconque idée de perfection, qui ne sera jamais de ce monde. Si je m’installe devant une page blanche, c’est toujours avec la ferme intention de la tabasser comme il faut et la conscience empirique qu’elle ne se laissera pas faire. L’expression liant l’angoisse d’un écrivain à l’existence face à lui d’une page vierge me paraît inadéquate, dans le sens où, s’il est vrai que j’ai toujours le trac avant de me mettre à bosser, peu importe que la page soit blanche ou bien déjà rendue à mi-chemin suite au travail de la veille. J’aurais même tendance à dire que le trac augmente à mesure qu’on avance, qu’il s’agisse d’un texte court ou d’un roman.

 

Un mot pour définir ce qu'est l'écriture pour vous

Vitale.

 

Un rêve ?

Ne jamais perdre la flamme qui m’anime et me porte.

Mes livres

Un village comme tant d'autres en France. Une fillette est assassinée dans les bois qu'elle avait l'habitude de traverser pour aller voir sa tante. Léonard Baratier, le "sauvage" du village, est pointé du doigt et condamné à mort. Mais que s'est-il réellement passé ?

Catégorie : Nouvelles \ Noir

Publié le : 07/12/2018

Un homme en caleçon est seul sur une scène, dans une salle comble et devant une dizaine de caméras prêtes à le filmer pendant sa « performance », qui, si elle s’avère réussie, lui fera remporter le million de pleuks tellement désiré.

Une critique aiguisée de la culture de masse livrée avec un humour noir jubilatoire.

Catégorie : Nouvelles

Publié le : 05/07/2018

Décidemment, Jimmy n’est pas en veine ces derniers temps. Il erre dans les rues de New-York en se demandant quelle âme charitable pourra bien lui tendre la main. Jimmy est en effet activement recherché par le clan des sept frères Gorgonzoni pour dette impayée, autant dire que sa vie ne tient désormais plus qu’à un fil. Et pourtant, il n’est pas au bout de ses surprises…

Ou comment le croisement de destins provoque parfois des réactions en chaîne surprenantes.

Catégorie : Nouvelles

Publié le : 05/07/2018

Toute sa jeunesse, Carlton Coleman a souffert d’être le moins bon des jumeaux. Son frère, Peter, excelle dans tous les domaines, et a toujours récolté l’admiration des autres.

Mais aujourd’hui a lieu le mariage de ce jumeau détesté et Carlton compte bien ressortir enfin vainqueur de ce duel qui s’annonce. À n’importe quel prix.

Catégorie : Nouvelles

Publié le : 05/07/2018

Robert Lemonnier, célèbre malfrat qui se fait appeler « Uncle Gun Bob », est interrogé par le commissaire Bertillat, lui-même à trente-trois jours de prendre une retraite bien méritée. Cet interrogatoire sera l’ultime, celui de la dernière chance, pour comprendre ce qui s’est réellement passé le jour de la mort de Rico Palos.

Un huis clos étourdissant, un duel tout en tension dont on peine à savoir qui sortira vainqueur.

Catégorie : Nouvelles

Publié le : 05/07/2018