Dédicace Festival de polar de Concarneau Le Chien Jaune du vendredi 19 au dimanche 21 juillet
Cache-Cash Mortel - Hubert Letiers
20,50 €
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Sarah Stern, journaliste d’investigation classée « RIE – Rebelle aux Intérêts de l’État », part en Chine pour clore une enquête qu’elle mène depuis plusieurs mois. Moins de vingt-quatre heures après son retour à Paris, sa tête est retrouvée trônant au milieu d’un billard placé sur le parvis Notre-Dame un dimanche de Pâques, dans une mise en scène macabre.
ISBN 978-2-490098-60-6
Format 14*21cm
Broché - 268 pages
La quatrième de couverture
Sarah Stern, journaliste d’investigation classée « RIE – Rebelle aux Intérêts de l’État », part en Chine pour clore une enquête qu’elle mène depuis plusieurs mois. Moins de vingt-quatre heures après son retour à Paris, sa tête est retrouvée trônant au milieu d’un billard placé sur le parvis Notre-Dame un dimanche de Pâques, dans une mise en scène macabre. Avant la fin de la journée, le reste de son corps démembré est découvert dans le coffre de la voiture du procureur chargé de l’enquête, lui-même abattu peu de temps après sous les yeux des officiers de police judiciaire.
Qui a tué Sarah Stern ? Pourquoi ? Qu’était-elle partie faire en Chine ? Pourquoi le procureur saisi du dossier a-t-il été assassiné aussitôt nommé ? Qui a déposé le reste du corps de Sarah Stern dans son coffre et pourquoi ? Autant de questions insolubles pour le commissaire Huysman, à qui l’on demande de bien vouloir enterrer l’affaire au plus vite. Le flic du 36 restera-t-il un pion ou deviendra-t-il lui-même une cible ?
Une spirale mortifère dans un univers fait de vérités en trompe-l’œil, de trahisons avérées et de déchéances programmées : celui des donjons du Pouvoir, des caves de la Justice et de l’arène des narcotrafiquants. Un univers dans lequel un seul mot prévaut sur le reste : l’argent.
Jeu Concours : gagnez un exemplaire de "Cache-Cash Mortel" !
Aujourd'hui 23 octobre 2018, nous lançons un jeu-concours pour vous faire gagner en avant-première un exemplaire du nouveau thriller d'Hubert Letiers : Cache-Cash Mortel.
Vous pouvez participer jusqu'au lundi 5 novembre à minuit.
Coup de coeur du comité de lecture du festival de polar Le Chien Jaune (juillet 2019)
Interview de l'auteur : Hubert Letiers
Les Éditions Inspire : Hubert, ravis de vous revoir pour ce second thriller que vous nous confiez. Vous revenez donc aujourd'hui avec Cache-Cash Mortel. Pouvez-vous nous raconter la genèse de ce nouveau roman ?
Hubert Letiers : Cache-cash mortel est la fève d’une de ces tartes à la crème dont nous gave périodiquement le politique par médias interposés. Dans le cas présent, la tartelette en question est celle de la légalisation ou non du cannabis. Observant la « Samba » qui électrise parfois les débats parlementaires sur ce sujet — sans toutefois jamais aboutir à une réglementation claire et surtout exploitable par le Judiciaire —, je me suis alors posé cette éternelle question : à qui pourrait le plus profiter cet enfumage méticuleusement orchestré ?
Mais dès lors qu’on s’interroge sur la nature d’un profit et l’identité de ses bénéficiaires, tombe inéluctablement la question préalable des vrais enjeux, tant financiers que politiques et sociaux. Et là, force est de découvrir que, même bien irrigués à l’hypocritement correct, les plants de cannabis cachent mal les incroyables profits issus de l'industrie souterraine des psychotropes réputés durs.
Toutes drogues confondues, l’enjeu pécuniaire s’élève à plusieurs centaines de milliards ! Rien de surprenant donc, à ce que les mentors de nos démocraties déficitaires échafaudent des scénarios tordus, pour en injecter — légalement ou presque — une partie significative dans leurs sacro-saints PIB. Une pernicieuse préoccupation qui, elle aussi, apparaît furtivement et toujours en filigrane de quelques pertinentes chroniques économiques, hélas trop confidentielles. Déni de salubrité publique oblige.
Mon cerveau s’est alors mis à imaginer un sordide et inavouable pacte avec le diable…
Les Éditions Inspire : Dans Cache-Cash Mortel, vous abordez donc un thème qui laisse peu de place à l'improvisation — le blanchiment de l'argent lié au trafic de drogue. Comment avez-vous travaillé sur ce roman ?
Hubert Letiers : Avant même d’écrire la première ligne, Cache-cash mortel a nécessité quatre mois de consultation d'archives de presse spécialisée, mais aussi d’échanges avec des acteurs du monde judiciaire. Quand j’imagine une fiction policière, aussi licencieuse soit-elle, mon premier souci reste le même : sa crédibilité. La cupidité meurtrière peut (et doit) bien sûr y violer toutes les valeurs morales et civiques — rattrapant alors parfois la réalité à son insu —, mais il lui faut rester contextuellement cohérente. Pas question de défigurer le paysage judiciaire ni transgresser tous ses codes. Le développement d’une intrigue doit s’appuyer sur les infrastructures qu’offre le réel, lesquelles demeurent le meilleur rempart contre l’invraisemblance. Enfin, selon moi, même sous l’éclairage d’une fiction extrême, un polar doit aussi suggérer au lecteur une forme de dévoilement, de questionnement.
Ensuite, moins de quinze jours m’ont été nécessaires pour concevoir la charpente de l’intrigue ; un mois pour le profilage des personnages principaux, puis cinq mois pour en écrire le premier jet, suivi d’une pause d’analyse, avant d’accomplir l’une des tâches les plus déterminantes dans un roman : donner du groove parce qu’un polar reste avant tout un divertissement, ébarber les redondances, tamiser tout ce qui n’apporte rien à l’histoire, gommer les absurdités, vérifier que rien ou presque n’est « téléphoné » ou incohérent, et apporter de la fluidité sans tomber dans un style minimaliste.
Les Éditions Inspire : Êtes-vous sorti indemne de tous ces entretiens que vous avez menés ?
Hubert Letiers : Indemne, oui, enfin je crois. Étonné, sans l’ombre d’un doute ! Non pas par la perversité et la schizophrénie inhérente aux gens de pouvoir. Cela, mon expérience professionnelle s’en est chargée jusqu’à complet sevrage. Mais étonné par l'écœurement et le fatalisme de certains hommes et femmes de loi face à l'impunité dont jouissent durablement certains cadors de la transgression institutionnelle.
Les Éditions Inspire : Vos personnages, et notamment votre duo d'enquêteurs, le commissaire Stan Huysman et la lieutenant Feng Lee, ainsi que le chef du service Action de la DGSE, Mariani, nous apparaissent de chair et d'os pour nous, lecteurs. Comment avez-vous travaillé sur vos personnages ?
Hubert Letiers : Pour servir une intrigue « borderline » et la rendre aussi vivante que convaincante, il me fallait des personnages qui se démarquent des standards du genre. Des caractères trempés, voire atypiques, pourvus de compétences improbables et affublés de vécus éclectiques. Tout cela sans verser dans l’iconoclaste forcené ni sombrer dans la caricature ou le cliché. Pour chaque personnage, j’ai donc toujours amalgamé deux profils : celui d’une source intervenue dans mes recherches préalables, (cohérence de la fonction et du milieu), avec celui d’une personne durablement côtoyée dans ma vie, (authenticité du caractère).
Pour exemples : Mariani résulte du métissage entre un ex-agent des RG rencontrés en Asie, et l’associé peu scrupuleux d’un fonds d’investissement anomique. Et pour la jeune lieutenant Feng Lee, j’ai greffé les gènes d’un agent du SRPJ sur ceux d’une jeune universitaire franco-chinoise, surdouée mais incapable de négocier avec la sincérité, (la fille d’un ami).
Les Éditions Inspire : Travaillez-vous sur un autre projet ? Et avez-vous quelque chose à ajouter ?
Hubert Letiers : Oui. Un nouveau thriller dont l’intrigue s’inspire, elle aussi, d’un déni de salubrité publique, celui-ci de nature tout à fait différente, mais qui présage d’effets dévastateurs sur la génération Z.
À l’heure où je réponds à cette interview, je suis toujours en phase active de collecte d’informations auprès de professionnels de la médecine, également de chercheurs universitaires européens, pour exhumer d’accablantes études scientifiques sur les effets induits de certaines technologies déployées depuis le début du millénaire… Fin de l’incipit « nouveau projet ».
D’une façon générale, j’essaie dans mes polars d’éviter le piège de ce que les anglo-saxons nomment « small talk », ce qui m’impose de jouer avec les lignes, tant au niveau des scénarios que dans l’écriture elle-même.
C’est un choix délibéré. Et à ce titre, je ne peux que remercier mes bêta-lecteurs et lectrices, ainsi que mon éditeur, non seulement pour la confiance qu’il vient une nouvelle fois de m’accorder, mais aussi pour sa clairvoyance et son aide très précieuse en matière d’anatomie du récit.
Entretien réalisé le 16 octobre 2018.
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Catégorie : Policier Thriller
Publié le : 01/06/2017